Le kin‑ball, un sport typiquement québécois

Saviez‑vous que c’est au Québec que ce sport a été inventé? Eh oui! L’idée a germé dans la tête de Mario Demers, un éducateur physique québécois, qui voulait créer une activité sportive prônant la collaboration.

Le kin‑ball a ainsi pris naissance officiellement en 1987, grâce à la compagnie Omnikin inc., un concepteur de jeux et de produits sportifs, qui est aujourd’hui le fournisseur officiel d’équipement de kin‑ball à travers le monde.

Un gymnase d’éducation physique dans une école.Trois jeunes joueuses de kin-ball tenant un ballon de kin-ball pendant un match.

Une activité sportive accessible

Pas besoin d’être un grand athlète pour jouer au kin‑ball, car tout le monde peut s’y adonner dès l’âge de huit ans. Ce sont les différentes forces de chacun des joueurs qui permettent à l’équipe d’être performante, que ce soit la force physique, la vitesse, la stratégie ou l’endurance.

La coopération avant tout

Le kin‑ball favorise la coopération et l’esprit d’équipe dans un environnement encourageant le respect des autres. Parce qu’il est simple à comprendre et par les valeurs qu’il véhicule, le kin‑ball est bien adapté aux jeunes et aux écoles du primaire et du secondaire. Les adultes peuvent aussi le pratiquer auprès des services de loisirs de leur région. Chaque joueur y trouve son compte, peu importe qu’il désire simplement s’amuser ou qu’il aspire à participer à des compétitions de haut niveau.

Des joueurs de kin-ball célébrant ensemble dans un gymnase à la fin d’une compétition.

Ce qu’il faut pour jouer au kin‑ball

La pratique du kin‑ball requiert très peu d’équipement, ce qui le rend encore plus accessible!

Un gymnase d’école vue de face

Un gymnase

Un ballon de kin-ball noir.

Un ballon léger et surdimensionné (1,22 m de diamètre)

Des joueurs de kin-ball en action portant un dossard vert.

Trois équipes de 4 joueurs

Les règles du jeu du kin‑ball

  1. Les membres de chaque équipe portent des dossards de couleur, chacune des trois équipes de couleurs différentes.
  2. L’équipe en possession du ballon devra d’abord annoncer quelle équipe elle attaque avant de frapper le ballon avec l’objectif que l’équipe nommée ne l’attrape pas.
  3. La frappe est ensuite effectuée dans les limites du terrain à un endroit stratégique.
  4. Les membres de l’équipe nommée devront donc tenter de récupérer et de contrôler le ballon avant qu’il ne touche le sol en utilisant n’importe quelle partie de leur corps.
  5. Si l’équipe nommée récupère le ballon, aucun point n’est marqué et elle aura alors 10 secondes pour attaquer une autre équipe et le jeu se poursuit. Si l’équipe nommée ne récupère pas le ballon, les deux autres équipes marquent alors un point.
  6. Tout le plaisir du jeu réside dans l’utilisation de différentes tactiques pour tenter de déjouer les équipes adverses. Et c’est parfois spectaculaire comme vous pourrez le voir dans cette vidéo d'une coupe du monde.
Un joueur de kin-ball avec un dossard gris frappe un ballon de kin-ball.

Les compétitions de kin-ball

Qu’ils soient régionaux ou provinciaux, les circuits de compétitions structurés s’adressent à une clientèle désirant s’impliquer d’une façon plus engagée dans la pratique sportive du kin‑ball.

Galerie

Découvrez nos sportifs québécois en action et attrapez la piqûre du kin‑ball!

Les codes de conduite

Découvrez les codes de conduite des différents acteurs impliqués dans le kin‑ball, soit le joueur, le parent, l’entraîneur, l’arbitre et l’administrateur.

Des jeunes joueurs de kin-ball dans un gymnase.
Cinq jeunes faisant la pause dans un gymnase.